27 octobre 2015

TOULOUSE LAUTREC, la blanchisseuse : copie


huile sur papier enduit 42 x 30


détail 

 Henri de Toulouse-Lautrec, né Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa le à Albi et mort le au château Malromé à Saint-André-du-Bois, est un peintre, dessinateur, lithographe et illustrateur français.

Son art

Malgré une vie courte et marquée par la maladie, l’œuvre du peintre est très vaste : le catalogue raisonné de ses œuvres publié en 1971 énumère 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000 dessins3.
Dans sa jeunesse les chevaux constituaient pour lui un sujet habituel. Depuis l’enfance, il aimait l’équitation et devoir y renoncer à cause de sa maladie fut pour lui quelque chose de très douloureux, c’est pourquoi il décida de continuer à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour les chevaux.
Au début de sa carrière, il peignit quelques nus masculins comme exercices, mais ses meilleurs nus représentent des femmes. En général, il préférait partir d’ébauches, mais beaucoup de ses nus doivent avoir été faits d’après nature. D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui commencent à vieillir. Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar Degas.
Il ne cessait de dessiner : quelques dessins sont des œuvres en eux-mêmes, mais beaucoup sont des ébauches pour des peintures ou des lithographies. Quelquefois ses dessins ressemblaient à des caricatures qui, en quelques traits, rendaient un geste ou une expression ; pour les réaliser il employait divers moyens (crayon, encre, pastel et fusain).
Il créa 31 affiches et 325 lithographies, inventant une technique de "spray" originale, consistant à gratter une brosse à dents chargée d'encre ou peinture avec un couteau4
N’ayant pas besoin d’exécuter des œuvres sur commande, Lautrec choisissait des sujets qu'il connaissait bien ou des visages qui l’intéressaient et, comme il fréquentait des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une vaste gamme de classes sociales : nobles et artistes, écrivains et sportifs, médecins, infirmières et figures pittoresques de Montmartre. Beaucoup de ses tableaux (tel Salon de la rue des Moulins) montrent des prostituées parce qu’il les considérait comme des modèles idéaux pour la spontanéité avec laquelle elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent nues ou à moitié habillées. Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans moralisme ni sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le moindre caractère fascinant. Allant au bordel aussi bien par plaisir que par nécessité (en raison de son handicap dû à la pycnodysostose, il y trouvait une vraie affection, si bien qu'il se démarque en donnant à voir des images sans jugement moralisateur et sans voyeurisme5. Véritable mascotte des prostituées, ces dernières lui donnent le surnom de « cafetière » en raison de son priapisme ou de la proportion d'un de ses organes sexuels6.
En tant qu'illustrateur, Henri de Toulouse-Lautrec a réalisé des affiches devenues célèbres et, partie moins connue de son œuvre, il a également illustré une quarantaine de chansons, des succès principalement interprétés dans les trois grands cabarets parisiens de l'époque : Le Moulin Rouge, Le Mirliton d'Aristide Bruant.


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